Parcours de mémoire
Publié le Dimanche 14 janvier 2007, actualisé le 7 juin 2018.
Le camp de Choisel
Les soldats de l’armée française défaite raflés par les allemands dans les casernes de Nantes et des environs, furent dirigés sur Châteaubriant, choisie pour sont nœud ferroviaire et sont éloignement des grandes villes.
Le camp d’internement « C » à Choisel est le plus important des quatre camps de Châteaubriant que les prisonniers aménageront eux-même. Situé sur la route de Fercé au nord de Châteaubriant au sommet d’une petite colline caillouteuse. Au début, les prisonniers creusent une tranchée en guise de sanitaires. Des baraques en bois seront construites, au fil des mois. [1]
- Terrain du camp de nos jours vue rue de Deil
- (Crédit © Cap Intranet)
Le camp et la route de Fercé sont en principe interdits, mais en ville chaque foyer avancent des prétextes pour ravitailler les prisonniers. Certains prétendent aller chercher du bois, aller cultiver des champs, d’autres passent par un petit chemin creux longeant le camp à l’Est pour envoyer un message ou un petit colis, ou par les voitures de service, de santé, ou de visiteurs autorisés, qui sont d’excellents moyens pour faire entrer les approvisionnements. [2]
- Stelle du camps de choisel
- (Crédit © photo Cap Intranet)
Après le départ des prisonniers de guerre, seront internés : nomades, politiques, syndicalistes [3], membres de la pègre, proxénètes, filles publiques et trafiquants du marché noir. [4]
Une stèle est érigée au coin de la rue Guy Môquet et de la rue Camille Corot.
La carrière des Fusillés
Le 21 août 1941, un jeune militant communiste, Pierre Georges (colonel Fabien) tue l’aspirant de la « Kriegsmarine » Moser, dans le métro parisien, station Barbés. Hitler demande l’exécution d’otages en représailles.
Le 23 août 1941 le régime de Vichy, met en place un tribunal spécialisé, les « Sections Spéciales », tribunaux d’exception qui jugeront avec effet rétro-actif.
Le 20 octobre 1941 : le lieutenant colonel HOTZ est abattu à Nantes par trois jeunes communistes.
Le 22 octobre 1941 : trois camions quittent le camp de Choisel avec 27 otages pour rejoindre La Sablière, une immense carrière à la sortie de la ville. Neuf poteaux ont été dressés à la hâte.
Le premier camion descend dans la carrière. Le second reste à mi-côte. Le troisième attend près de la ferme qui jouxte la carrière. Les moteurs « vrombissent » pour tenter d’étouffer les chants et les cris. Les otages sont exécutés en trois salves par le peloton allemand. [5] [Photo de la Sablière]
Voir aussi fiche de la DMPA du Ministère de la défense.
Le Musée de la Résistance
Rédaction en cours
Voir aussi fiche de la DMPA du Ministère de la défense.
Le monument de « Bout de forêt »
A la suite d’attentats à Paris, les Allemands décident de fusiller d’autres otages. Le 15 décembre 1941, neuf seront pris dans le camp de Choisel par les feldgendarmes.
C’est en plein milieu de la forêt de Juigné-des-Moutiers, au bord de l’étang de La Blisière que les allemands ont choisi les lieux de l’exécution. Dans la guinguette de l’étang, dans cette baraque de fête, les otages écrivent leur dernière lettre.
Le propriétaire de la forêt de Juigné a fait peindre en Bleu, Blanc, Rouge, le tronc des arbres qui ont servi de poteau d’exécution. [6]
- « Bout de forêt »
- Monument érigé au lieu dit « Bout de forêt » en mémoire des martyrs.
(Crédit © Patrice Morel)
Le Lieu-dit « GUIBOEUF »
Rédaction en cours
Le monument commémoratif des parachutages
Rédaction en cours
- Monument commémoratif des parachutages
- (Crédit © Patrice Morel)
Le monument aux morts de Ruffigné
Rédaction en cours
Le monument « de la Brosse »
Rédaction en cours
- Le monument « de la Brosse »
- (Crédit © Patrice Morel)
Le monument et cimetière du maquis de Saffré
Rédaction en cours
L’oratoire et la ferme « des Brées »
Rédaction en cours
L’école de la ville au chef
Rédaction en cours
P.-S.
Le tourisme de mémoire autour de Châteaubriant : Étude réalisée en 2015.
Nos engagements : La charte d’éthique des lieux de mémoire avec la DMPA.
Les chemins de la mémoire français sur le site de la DMPA du Ministère de la défense.
Documents joints
- info document (PDF – 1.8 Mo)
Notes
[1] Telles furent nos jeunes années page 16 et 17
[2] Telles furent nos jeunes années page 18
[3] Telles furent nos jeunes années page 23 à 25
[4] Telles furent nos jeunes années page 37
[5] Telles furent nos jeunes années page 36, 44, 45
[6] Telles furent nos jeunes années page 48, 49